Chemins et Patrimoine Andrésiens

[MPC]

Samedi 25 f?vrier 2012

Les explorateurs andr?siens se retrouv?rent sur la place du village d?Eynesse. La photo du groupe fut prise devant l?ancienne ?picerie qui, aujourd?hui sert de jardin d?hiver ? Monsieur Saillan. Cet autochtone prenait le soleil sur la terrasse de son caf?, exposant ses jambes enfl?es par le diab?te, (que fait M.S.F ?), les pieds dans des charentaises. Il faut savoir que ce Monsieur est le meilleur cuisinier du monde et que ses haricots-couenne sont in?galables (? d?guster dans sa propre salle-?-manger. R?servations obligatoires).
A la sortie du village, vers La Beysse, ils pass?rent devant un parc zoologique unique en France : Derri?re les grilles, un seul animal, mais quel animal ! Un aigle royal, attach? par une patte, regardait les visiteurs d?un ?il courrouc?, s?affolant pour un rien dans un d?sordre de plumes, de bec et de pattes crochues.
Derri?re le guide Bernard et le G.P.S de Francis, ils mont?rent sur les coteaux, au pas de charge, laissant le pittoresque St Avit de Soul?ge sur la droite. Ils portaient tous ce jour l? des jupettes en polaire, retenues ? la taille par un gros n?ud ventral (nouvelle collection printemps-?t?). L?un d?eux arborait une grosse cha?ne en argent sur les hanches, attach?e sur le devant par un petit mousqueton (accessoire indispensable au look du ma?tre-chien andr?sien).
Puis ils long?rent la fronti?re entre le pays Eynessois et le pays St Quentinois. Lors d?une petite conf?rence au sommet d?un talus, on apprit avec stup?faction que Christian Constand ?tait natif du Breuil, hameau du pays de Caplong. Tous les Saint-Quentinois de souche s?abstiendront d?s lors de lui adresser la parole, ceux de Caplong ayant ?t? depuis des si?cles leurs pires ennemis.
Ils pass?rent devant le Maine, grande demeure orgueilleuse o? se sont jou?s, antan, des drames familiaux, relat?s avec moult d?tails romanesques, par ? celui de Caplong ?. Mais peut-on se fier ? une communaut? si louche ?
Ils ferm?rent la boucle par les moulins d?Eynesse, pos?s chacun sur leur collinette. L?un des deux a conserv? son toit pointu.
En passant devant la cour de l??cole, ils virent que les platanes avaient ?t? taill?s. En fait, il ne restait que les troncs. ? Est-il possible que ces arbres puissent faire quelques feuilles d?ici Juin ? ?, se demandait-on, tr?s inquiets pour les ?l?ves.
De retour sur le parking, ils constat?rent qu?il manquait Laura et Marie-Claude. Le guide pris sa 2 CV et en marche arri?re, ? toute vapeur, partit ? leur recherche. Il ramena les brebis ?gar?es. Elles racont?rent, qu?ayant pris beaucoup de retard, elles voulurent chercher un raccourci, c?est-?-dire, rejoindre le stade, en allant tout droit. Mais elles furent arr?t?es par un pr?cipice que Marie-Claude ne voulu jamais sauter? alors qu?elle avait DEUX perches.
Ils prirent une collation derri?re le poulailler de Monsieur Saillan o? l?on pouvait admirer un admirable petit pigeonnier converti en latrines rustiques. Le si?ge perc? ?tait tr?s en pente, voire vertical. Ils n?ont pas enqu?t? aupr?s du propri?taire. Le petit patrimoine doit garder parfois ses myst?res.
Deux objets trouv?s, ce jour : un superbe enjoliveur Ford tr?s bien conserv? et une semelle de chaussure, XII?me-XIII?me si?cle.

Marie-Pierre.