MPC Grand Andr?sien


Inscrit le: 16 Mar 2012 Messages: 10
|
Posté le: Mardi3Avril, 2012 14:24 Sujet du message: |
|
|
Samedi 24 Mars 2012
Saint-Seurin de Prats
Entre Serge et Sidoine, on ne trouve pas de Seurin dans le Larousse des Saints.
Lors de ces pieuses recherches, j?appris que Bernard ?tait d?origine germanique et que ce pr?nom voulait dire ? Hardi comme un ours ?. Mais je n?ai pas trouv? de Saint Bernard Dejonc alors que j??tais presque s?re que ce Saint-l? ?tait le protecteur des randonneurs et qu?on le repr?sentait avec un baril de Mirabelle, autour du coup, portant un v?tement immacul? avec l?inscription :
? L?alcool est mon ennemi. Fuir son ennemi, c?est l?che ?
Quant ? Sainte Evelyne, elle n?existe pas non plus, alors qu?on nous expliqua, reconstitution ? l?appui, qu?elle avait ?t? supplici?e, ici m?me sur la place du village. Encha?n?e au travail, elle avait subi des tas de tortures (frottis ? la lime d?acier, br?lure des h?morro?des au caut?re et je vous passe d?autres horreurs).
Les explorateurs Andr?ziens partirent sous le soleil, le guide les poussant du b?ton comme il l?aurait fait avec un troupeau de vaches. Donc, ? la premi?re bifurcation, les ? vaches ? suivirent la petite route goudronn?e, alors qu?elles auraient d? tourner ? droite dans le chemin herbeux. N?osant pas envoyer les chiens, St Bernard Dejonc les rappela ? grands cris, alors qu?elles s??loignaient au galop.
Les explorateurs march?rent durant pr?s de 10km dans une plaine fertile, quadrill?e de champs labour?s, de peupleraies, de vergers (pommiers et noyers). Ils long?rent une plantation de paratonnerres, ce qui peut para?tre tr?s ?tonnant ; mais c?est Francis qui l?a dit et moi, je crois tout ce qu?il dit? ?rudit comme il est.
Ils travers?rent le hameau des Auvergnats et chacun de s?exclamer : ? mais, diantre, serions-nous d?j? dans le Massif Central ? Etc. etc... ? (se rapporter au compte rendu pr?c?dent).
Ils d?couvrirent un gisement de pneus, au bord d?un ravissant chemin, sous les aub?pines en fleurs. Laura demanda ? Bernard d?en pr?lever quelques ?chantillons mais celui-ci ne voulut en aucun cas se transformer en Bibendum. C?est absolument regrettable. Jo?l, plus consciencieux, empocha une boite de pastilles (compl?tes) et un CD myst?rieux. Apr?s expertise en laboratoire, il nous r?v?lera plus tard, nous l?esp?rons, le secret de ces objets.
Ils long?rent la Dordogne par Prats, et purent admirer le ch?teau de Pitray ou du moins de ce que l?on en voyait, derri?re la grille. Plus tard, passant ? la Mairie, la secr?taire me sortit de son imprimante un court topo sur le village o? il est dit que Pitray (XVIII?me si?cle) fut le ? fiel ? (sic) de la famille de S?gur. Laissez-moi rire ! La Comtesse de S?gur, ou plut?t sa fille, v?cut au ch?teau de Pitray de GAR-DE-GAN !
Alors, non seulement Saint Seurin s?octroie un patron qui n?existe pas, mais se glorifie d?avoir eu en son fief, la c?l?bre comtesse. On r?ve.
Ils s?arr?t?rent, plus loin, devant le ch?teau de Prats, blanc et orgueilleux, gard? par un cerb?re aboyeur. Et l? encore, sur le papier de la Mairie, on nous parle de ? perron monumental n?o-grec et d??curies tr?s anciennes aux toitures ? la Mansart ?. Ben voyons?Dans le pays, les gens l?appellent la Maison Russe, parce qu?il parait qu?elle a ?t? b?tie par des prisonniers de la guerre de Crim?e. Je tiens cela de l?autochtone, Marie-Christine.
Fin de l?exp?dition. Restauration sur la margelle d?un puits, orn?e de ferronneries peintes en bleu charrette. Enfin, de l?authentique !
Marie-Pierre. |
|